D’une part, la commission européenne souhaite recueillir des informations qui ne peuvent pas être collectées par le biais des recherches documentaires. Ces données visent à promouvoir le développement de la réutilisation de l’eau dans l’Union européenne (UE).

D’autre part, elle souhaite recueillir les points de vue de toutes les parties prenantes pour envisager l’introduction des exigences minimales de qualité concernant l’eau réutilisée.

C’est notamment pour cela que la Commission a consulté le public sur la réutilisation des eaux usées une seconde fois. En effet, elle avait déjà lancé une première consultation en 2014 et collecté 506 réponses.

Les résultats du sondage montraient que les usages les plus acceptés concernent essentiellement les utilisations des eaux usées qui ne nécessitent pas de l’eau de qualité tels que le nettoyage des rues, le refroidissement, la lutte contre l’incendie, etc., et celles qui ne requièrent aucun contact direct avec les personnes. Par ailleurs, la réutilisation des eaux usées clarifiées pour l’irrigation des fruits et légumes était plutôt mal acceptée par le grand public.

Cette seconde consultation vise ainsi deux points majeurs. Il s’agit de sensibiliser les acteurs quant aux possibilités de la réutilisation de l’eau épurée. Elle tente également de recueillir les points de vue, les commentaires et les impressions de tout un chacun concernant les possibilités d’introduire certaines exigences minimales de qualité. Bref, c’est en quelque sorte une étape préparatoire pour la mise en place d’une législation portant sur la réutilisation des eaux usées et qui devrait être publiée vers le début 2017.